Deuxième source de production d’électricité renouvelable après l’hydraulique, il a connu un essor important avec la nécessité de réduire les émissions carbone. Les efforts se portent aujourd’hui vers l’éolien offshore qui semble une voie d’avenir.
Le parc éolien actuel est concentré à 60% sur trois grandes régions : les Hauts-de-France, l’Occitanie et le Grand-Est. Il a délivré au total une production électrique de 36TW
Avec 6,3% de la part d’énergie électrique renouvelable, l’éolien constitue la deuxième source d’électricité renouvelable devant le solaire (2,2%) et les bioénergies (1,4%).Au rang européen, la puissance électrique éolienne raccordée française se situe en troisième position, derrière l’Espagne et l’Allemagne. La Chine et les États-Unis occupent les premières places mondiales.
Le parc éolien français doublé sa puissance totale raccordée depuis 2014. Les efforts de développement ont été affaiblis par la crise sanitaire mais l’objectif inscrit dans la PPE 2019-2028 reste atteignable. Notre parc compte 8 000 éoliennes terrestres réparties sur 1 942 sites. Les régions les mieux dotées sont les Hauts-de-France, l’Occitanie et le Grand-Est. La filière éolienne emploie actuellement 18 200 personnes au sein de 1 000 entreprises. Selon les projections de l’Agence de la transition écologique, elle pourrait représenter 60 000 emplois en 2050.
Dans son rapport sur les Futurs énergétiques 2050 publié le 25 octobre 2021, le Réseau de transport d’électricité (RTE) émet l’hypothèse d’une réduction de 40% de la consommation globale d’énergie d’ici 2050.Dans le même temps, il projette une augmentation de la consommation électrique de 55%, dans un contexte de réindustrialisation de l’économie et d’un passage vers l’électrique dans les transports.
Dans le scénario qu’il juge le plus réaliste pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050, RTE opte pour un mix énergétique entre énergies renouvelables et électricité issue du nucléaire. Dans cette optique, RTE recommande de poursuivre le déploiement de l’éolien terrestre « sans pression excessive sur l’artificialisation des sols » et « en s’attachant à la préservation du cadre de vie » parallèlement aux projets de construction d’installation offshore. L’objectif est de parvenir à un parc minimal d’une quarantaine de gigawatts.